Quelques clients récents
Quelques références récentes
>>> Image directrice du vallon de l’Aire, Genève (2022 et encours)
>>> Projet de territoire de l’agglomération de Lorient, France, (2020 – 2021)
>>> Concertation PDCom de Troinex (2018 – 2020)
>>> FORUM OUVERT (en présentiel ou en ligne)
>>> Projet socio-culturel de quartier, Ville de Genève (2021)
>>> Processus participatif pour la création d’un éco-quartier à la Chapelle Gui avec des locataires de logements sociaux, Fondation immobilière Camille Martin (2018)
>>> PDCom d’Anières (2019)
>>> Laboratoire d’usages Nyon (2018 – 2021)
>>> SCoT en transition du GRAND GRENOBLE
Image directrice du vallon de l’Aire, Genève (2022 et encours)
L’objectif globalement visé est que le territoire rural dispose à long terme des qualités suivantes :
En réponse aux problématiques actuelles et visibles (en particulier celles exprimées dans le cahier de doléances des associations de riverains et de défense de la Nature) :
Il doit permette de concilier les différents usages et fonctions (préservation des valeurs naturelles, production agricole, cheminements de promenade et loisirs, résidence) en réponse aux conflits constatés / ressentis.
En réponse aux problématiques actuelles comme celles de demain (visibles ou invisibles), c’est-à-dire intégrant aussi les enjeux à plus long terme, de manière à assurer la qualité et le bon fonctionnement recherchés dans la durée :
Il doit anticiper les effets du dérèglement climatique (chaleur et dangers), ce qui suppose entre autres, qu’il dispose des qualités de résilience nécessaires à long terme.
Il doit aussi anticiper la mise en place de la société décarbonée, ce qui revient entre autres à préserver la quantité et
la qualité des ressources essentielles qui devront être fournies « localement
» (à une échelle à définir selon les ressources),
Et il doit enfin pouvoir assurer la pérennité de ces différentes fonctions, que l’on peut regrouper sous l’intitulé de services écosystémiques.
L’équipe a élaboré le diagnostic sociologique, environnemental et urbanistique. La phase sociologique a consisté à dresser un portrait des usagers du site. Après l’analyse documentaire nous avons construit un guide d’entretien pour interroger une dizaine d’acteurs clé, utilisateurs actifs et privilégiés du Vallon de l’Aire. Cette analyse permis de faire ressortir à quel point la renaturation du site avait eu un effet positif sur la représentation et la valeur de ce vallon. Par ailleurs, nous avons pu pointer sur des besoins parfois
antagonistes entre agriculture et les promeneurs, les riverains et les jeunes ou familles présentent le soir ou le we, les promeneurs ou joggeurs et les cyclistes.
Nous avons ensuite réuni un large panel de ces différents usagers du site pour mener une concertation pour faire converger les aspirations
et dessiner un plan d’organisation
des usages qui respecte les qualités écosystémiques, tout en offrant aux résidents et aux usagers un espace de détente agréable.
Périmètre élargi – vallon de l’aire
Affiche d’information
Projet de territoire de l’agglomération de Lorient, France, (2020 - 2021)
A Lorient, l’agglomération, conduite
par une nouvelle équipe dont l’élection avait été gagnée de justesse, cherchait à se saisir des enjeux et des défis futurs de l’agglomération en construisant un projet de territoire qui soit réellement participatif.
Il s’agissait de créer une vision commune dans un espace qui reste fortement segmenté entre l’urbain (la ville de Lorient), le littoral très touristique et les campagnes restées agricoles.
Nous avons procédé à un diagnostic sociologique du territoire en rassemblant une base documentaire comportant 120 documents. Sur cette base nous avons conduits des entretiens avec les acteurs socio- économiques pour comprendre les enjeux et la dynamique du territoire (50 interviews en face-à-face)
La suite du processus était de mener une concertation qui inclut, par des modalités de dialogues multiples,
12 ateliers en présentiel et 2 ateliers citoyens à distance ; 750 répondants au sondage d’opinion et plus de 1000 propositions déposées sur plateforme civictech par l’ensemble des parties prenantes: les citoyenEnnes, les associations, les acteurs institutionnels, l’administration, les éluEs communautaires et même l’exécutif.
En un peu plus de 12 mois, le projet #imaginetonterritoire fut établi, co- construit, enrichi par l’administration puis validé par l’exécutif.
Consultation citoyenne – Plateforme civitech
Restitution et validation (atelier, conférence, séminaire)
Synthèse – les 5 axes du projet de territoire
La commune de Troinex connaît un développement qui reste contraint par une importante zone villa résidentielle et des bornes naturelles telles que le ruisseau de la Drize ou une zone agricole à préserver.
Différents projets de plan directeur avaient été retoqués par la population notamment en raison des conséquences sur les restrictions de l’usage de la voiture et le passage des Transports publics. Une autre tension concernait les projets de densification de la zone villa. C’est pourquoi, une grande concertation fut décidée par les autorités communales.
L’originalité de ce processus de concertation fut de faire travailler en amont des réunions publiques, la commission d’urbanisme issue du législatif, ce qui permit de lever des écueils importants avant d’aborder les ateliers grands groupes avec la population
Lors des ateliers avec la population, les principaux enjeux de la commune ont pu être discuté et ont abouti à des ateliers contributifs afin de dessiner le futur des espaces publiques et des espaces de loisirs dans le centre, tout en préparant la future densification de la zone villa.
Le premier atelier réuni plus de 220 participants et permis d’établir un bilan partagé de la vie dans la commune. Les principaux enjeux pour l’avenir ont également été exprimés. Les modalités de conversation en sous-groupes ont laissé à chacun le temps nécessaire pour exprimer son point de vue et faire ressortir les besoins de la population par rapport aux aménagements futurs.
Dans un second atelier, les enjeux du territoire ont été discuté en s’appuyant sur des techniques issues du design thinking. Les participants étaient invités à se mettre dans les « bottes » de différentes « personas » représentatives de la diversité sociologique de la commune. Puis de visiter les lieux clés de la commune en imaginant (via un user-journey) comment ces espaces devaient évoluer à l’horizon 2030. Chaque sous-groupe pouvait traiter les différents espaces-clé grâce au format world café. Cette technique permis de faire ressortir les consensus qui apparaissaient concernant les différents espaces mais aussi quelques idées originales notamment pour gérer différents conflits d’usages sur l’utilisation de l’espace public, la zone rurale et les espaces naturels qui jouxtent des zones d’habitation.
Un dernier atelier de restitution avait été prévu mais a été remis sine die en raison de la crise sanitaire. Pour remplacer cet événement, la population a été conviée à un événement facebook lors duquel 4 cartouches video ont été diffusées sur le site internet de la commune. Elles restent accessibles et donnent une vision claire de la manière dont le PDCom a tenu compte des besoins et aspirations de la population.
L’adhésion au PDCom a surpris les élus et les services concernés, comme Monsieur Guy Lavorel Maire de la commune a pu en témoigner.
La commission d’urbanisme
Atelier grand groupe
Word Café / Personas
FORUM OUVERT (en présentiel ou en ligne)
Créer des échanges au sein d’un groupe ou d’une communauté pour identifier les pistes d’actions pour mieux collaborer ensemble
L’originalité de ce processus
Le Forum ouvert a deux composantes essentielles. Tout d’abord, c’est un processus hautement participatif puisque les thèmes discutés lors de la journée sont définis après l’ouverture du Forum dans le phase dite de la Place du Marché, où chacun est invité à faire une proposition qui pourra être discutée et co-élaborée lors des échanges en ateliers.
Ce processus, très bottom-up, stimule également une forte activation des échanges entre les participants et induit une mise en réseau naturelle des participants. Lors des échanges en sous-groupes nous privilégions des discussions structurées par des questions motrices qui stimulent la créativité tout en offrant une trame sécurisante pour que les conversations restent productives, roboratives.
Ce design se prête autant au mode en présentiel qu’en mode à distance.
Le Forum Ouvert pour améliorer la collaboration des acteurs de la prévention
Nous avons mené récemment un Forum Ouvert pour la Direction de la Santé du Canton de Genève. La Direction générale de la Santé est en charge de la mise en œuvre du Plan Cantonal de la Promotion de la Santé et de Prévention (PSP) ainsi que le Programme d’Action Cantonal (PAC) de Promotion Santé Suisse. Un très grand nombre d’acteurs (80 personnes) ont participé: à ce forum et représentant les entités suivantes :
● Les communes ;
● La société civile et ses milieux associatifs avec des entités subventionnées de manière régulière ou ponctuelle ;
● Les professionnels de la santé, au travers de leurs associations
Cette diversité des intervenants et les multiples volets d’intervention dans le cadre du Plan cantonal et du PAC explique le besoin de la Direction Générale de la Santé de susciter une plus forte activation des relations croisées, des échanges de pratiques et de meilleure connaissance réciproque.
A l’issue du Forum, 19 propositions ont été énoncées pendant la phase de la Place du Marché et suites aux ateliers en sous-groupes. 4 propositions plus développées ont été plébiscitées par les participants. Le feedback à l’issue du Forum a motivé la Direction de la Santé de créer un forum régulier pour maintenir cette dynamique collaborative au sein de ce réseau de professionnels.
Projet socio-culturel de quartier, Ville de Genève (2021)
Une mobilisation citoyenne
Dans ce quartier de Genève le service social de la Ville souhaitait mettre sur pied un projet socio-culturel de quartier qui puisse tenir compte des besoins d’habitants sociologiquement très disparates, mêlant des quartiers populaires parfois précarisés, des expatriés de différentes origines travaillant dans les organisations internationales et un noyau d’habitants « historiques ». La construction du projet devait donc tenir compte des aspirations et des besoins très hétérogènes de ses habitants.
C’est pourquoi, nous avons mis sur pied un dispositif d’analyse des besoins de ces habitants pour construire une processus participatifs capable de faire converser toutes les parties prenantes et aboutir à la création d’un collectif d’habitantEs du quartier de la Servette et du Petit-Saconnex.
Le travail avec le service social a débuté par un inventaire des acteurs clés connus. Sur cette base nous avons développé un mode d’interactions avec les communautés facebook en étendant la participation à des cercles non-référencés.
Ce projet réalisé en mode à distance a réuni une plénière de 110 participantEs puis des GT spécifiques. Nous avons pu former des animateurs/trices et des co-animateurs/trices issuEs du service social de la Ville de Genève.
Pour obtenir un projet socio-culturel qui corresponde aux besoins contemporains et spécifiques du quartier, nous avons utilisé la technique des personas et du user-journey. A la fin, un collectif de 35 personnes s’est structuré en association et a formalisé un projet qui sera soutenu par la Ville de Genève.
Fond d’écran pour les visioconférences
Supports pour les ateliers
Processus participatif pour la création d’un éco-quartier à la Chapelle Gui avec des locataires de logements sociaux, Fondation immobilière Camille Martin (2018)
Pour préparer et amender le PLQ de Chappelle Gui, une démarche participative originale est mise sur pied avec des futurs locataires de l’éco-quartier recrutés parmi les bénéficiaires de la fondation Camille Martin. Ce processus est mené parallèlement à des ateliers au sein des Ccoopérative MP-Loge et Primevères.
Les étapes furent les suivantes
Création d’un groupe de locataires qui s’engagent dans la démarche participative (N=50)
Conception et animation de 3 ateliers grands groupes avec des locataires de logements sociaux désirant intégrer des nouveaux logements dans le futur quartier Chapelle Gui
Atelier de croisement des besoins et des propositions avec les coopératives d’habitants qui avaient déjà constitué leur propre processus participatif intermes
Ces ateliers permirent de dresser un inventaire précis des besoins des habitants et contribua à la mise en place d’une démarche participative qui s’incarnera dans l’association de l’éco-quartier de Chapelle Gui
PDCom d’Anières (2019)
L’utilisation des tablettes numériques pour visualiser la projection dans la commune de demain.
La commune d’Anières est un village genevois en bordure du lac Léman dont une part importante de la population, souvent aisée et internationale, est nouvellement installée, peinant à participer à la vie locale.
Là, doit arbitrer plusieurs projets de développement dans son centre. Par ailleurs, un fort besoin de réaménagement des espaces publics s’est également fait sentir, pour soutenir la vie du village.
Le processus de projection vers les développements futurs du village, débuta par une grande réunion publique (plus de 150 participants) en utilisant des tablettes numériques ainsi chacun a pu véritablement dessiner sa vision des nouveaux espaces publics. Nous avons recueilli 173 contributions émanant d’une très grande variété d’habitants, de visiteurs ou de pendulaires. Des élèves de deux classes du village ont également participé.
Des ateliers de synthèse avec l’exécutif, la commission du législatif puis avec la population dans son ensemble ont accouché des propositions inédites et largement plébiscitées (agora au centre du village; aménagement d’une place sur la route cantonale et niches à biodiversité le long des chemins pédestres).
Laboratoire d’usages Nyon (2018 - 2021)
Mesurer l’adoption (ou pas) par l’observation ethnologique
La Ville de Nyon a développé depuis de longues années une culture participative en recourant à un large panel de méthodes collaboratives allant des sondages d’opinion, aux ateliers collectifs ou à l’assemblée citoyenne.
Reste que la caractéristique la plus originale de l’implication citoyenne pour l’aménagement des espaces publics, a été de s’appuyer sur les aménagements provisoires permettant de tester une solution et d’observer comment ces dispositifs légers, sont reçus par la population.
Cette démarche comporte de nombreux avantages, car en organisant des observations ethnologiques à des périodes et des lieux différents, nous recueillons les traces comportementales d’un public absolument représentatif des utilisateurs des sites.
Ces observations permettent de visualiser comment les dispositifs provisoires sont utilisés et avec quelle intensité. Et tout cela en ne transitant pas par le langage, c’est-à-dire en évitant tous les phénomènes de rationalisation ou la distorsion d’expression des publics socio-culturellement mieux lotis.
SCoT en transition du GRAND GRENOBLE
Construire une stratégie sur les grand enjeux de la transition en tenant compte de la diversité du territoire
L’originalité de ce processus
Après une première analyse des impacts du réchauffement climatique par la démarche TACCT de l’ADEME, 75 orientations stratégiques ont été identifiées pour assurer la résilience du territoire. Notre intervention a ensuite consisté à réunir les élus communautaires afin de délimiter par sous territoire (urbain dense ; villes moyennes et périurbain ; plaine, collines et bas reliefs et Montagne et sa vallée) les actions prioritaires qui ont le plus d’’impact et de pertinence pour créer cette résilience.
Un travail de fond pour faire converger les opinions et les représentations sociales autour d’une thématique dont la technicité masque de profondes différences de lecture quant à la stratégie à adopter pour réussir cette transition ont abouti à identifier 22 actions prioritaires.
Une analyse sociologique des postures des élus et des parties prenantes (société civile, expert.es et élus.es)
Nous avons pu clarifier les enjeux exprimés par les élus, les techniciens et les acteurs extérieurs dans les grandes thématiques retenues et de montrer ce qui fait sens pour tous et d’identifier les points de divergences. Ici, l’analyse des représentations a servi à reformuler sous forme d’objections à un principe ou à une proposition. Ce travail permis de dépasser le « débat » en produisant et en orientant la discussion vers les buts communs à atteindre des accords et des points de convergences sans rejeter les points de débats selon le positionnement sur la carte du territoire. Cette lecture spatiale et sociologique des enjeux a offert une déclinaison des actions les spécificités territoriales.
Un travail en territoriaux et en sous-groupes thématiques
Le mode opératoire original consistait à réunir les élus et la société civile territoire par territoire, de sorte que les spécificités dans l’analyse des besoins de chaque aire géographique puissent s’exprimer. Pour rendre le travail réellement opérationnel nous avions identifié les thèmes structurants (activités agricoles ; aménagement du territoire et consommation d’espaces, etc..) pour faire émerger des propositions plus structurées.
Pour finaliser le plan d’actions, les échanges en plenum a offert un espace pour faire converger le groupe autour de propositions arbitrées et tenant compte des besoins des différentes aires du territoire.